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Les actualités du XVDSI

le 24/11/2020

Sébastien Drouin, le XVDSI : « Le XVDSI a su devenir un lab de l’innovation digitale pendant cette crise »

Premier bilan plus que satisfaisant pour Sébastien Drouin, président de l’association XVDSI : avec la crise, le XVDSI est devenu aussi un lab de l’innovation digitale pour s’adapter aux contraintes sanitaires et continuera à jouer ce rôle en 2021.
Sébastien Drouin commente également les résultats d’une étude menée auprès des membres et qui démontre la maturité des savoir-faire des DSI et la résilience de leur SI. Mais pour Sébastien Drouin, reste maintenant aux DSI à réellement prendre conscience des changements profonds induits par cette crise.


Le XVDSI – Comment se prépare le premier anniversaire de l’association ?

Sébastien Drouin - En ce qui concerne le bilan du XVDSI nous avons prévu d’organiser une assemblée générale de l’association avant la fin de l’année. Mais cela dépend de l’évolution des conditions sanitaires. Nous sommes très satisfaits de la façon dont l’association a évolué au cours des derniers mois. En terme d’audience, si je regarde notre page Linkedin, notre site web ou notre page Facebook, je vois bien dans les chiffres que l’on séduit de plus en en plus de DSI avec nos événements et nos prises de parole.

Le XVDSI – De qui se compose l’association ?

Sébastien Drouin - Le XVDSI c’est une équipe de 23 membres VIP CIO/DSI mais aussi un réseau d’amis qui compte désormais plus 300 membres. Les membres du club ont engagé plusieurs chantiers cette année. Nous avons travaillé avec des écoles d’ingénieurs sur la formation professionnelle et sur l’évolution des métiers de la Tech à l’ère du digital. Sur la base des valeurs du club, axées sur le sport, nous avons su mixer dans nos Think Tank des contenus de management et de transformation digitale. Et à la différence d’autres clubs de DSI axés uniquement sur les sujets techniques nous avons su aussi créer autour du rugby et de ses événements un environnement favorable à la discussion et aux échanges.

Le XVDSI – Justement, comment avez-vous fait évoluer vos relations avec les membres et leurs amis depuis le début de la crise sanitaire ?

Sébastien Drouin –Nous avons fait évoluer les choses assez naturellement en fonction des contraintes sanitaires. Un peu comme dans nos entreprises respectives. Nous avons transféré nos événements Think Tank vers le virtuel assez facilement. Il est vrai que nous sommes bien placés pour le faire avec nos partenaires technologiques traditionnels. Mais nous avons su aussi créer. Nous avons lancé, par exemple, un événement d’animation collaborative que l’on appelle la Loge Virtuelle. La crise nous a transformés un peu en lab digital. Nous souhaitons garder le contact avec nos membres pendant cette crise et continuer à trouver des sujets de discussion.

Le XVDSI - Qu’est ce qui a motivé le XVDSI à réaliser une étude sur les conséquences de la crise du Covid sur le métier des DSI ?

Sébastien Drouin - Le XVDSI rassemble des DSI de multiples entreprises du privé, du public, du CAC40 et de différentes tailles. Durant le confinement, nous nous sommes réunis une fois de façon virtuelle pour voir comment cette crise impactait notre quotidien. La priorité a été d’organiser le télétravail de nos collaborateurs. Nous nous sommes retrouvés ensuite pour voir ce que nous avions appris de cette crise et quels en seraient les impacts à court et moyen termes sur nos quotidiens et nos schémas directeurs. Le XVDSI a décidé alors de réaliser une enquête en septembre. C’est une période intéressante pour une telle enquête car la majorité des budgets se décident aux mois d’octobre et novembre dans les entreprises. Les DSI qui ont répondu à cette enquête avaient déjà une vision de l’impact de la crise sur la fin de l’année et sur 2021.

Le XVDSI – 81% des répondants à l’enquête vont être contraints de réduire leurs investissements informatiques. Comment alors poursuivre la transformation digitale des entreprises ?

Sébastien Drouin – Dans les budgets des DSI figurent des coûts de fonctionnement non associés à la transformation digitale. Des investissements en prestations ou en infrastructures informatiques comme le remplacement d’un serveur informatique ou de laptops des collaborateurs par exemple qui ne s’inscrivent pas dans une transformation digitale. Je pense qu’une majorité des projets qui ont été arrêtés sont de cet ordre. Les projets digitaux comme l’évolution d’un workflow ou d’une digital workplace ne seront pas arrêtés mais décalés.

Le XVDSI – L’étude montre que la résilience et l’adaptation aux nouveaux usages collaboratifs ont été les critères les plus performants de l’informatique des DSI face à la crise. Votre commentaire ?

Sébastien Drouin – Cela montre que nous avions une maturité sur ces sujets. Ce qui était le cas chez Jouve par exemple où tout la monde avait un laptop et a pu travailler sans interruption depuis la maison mais cela a été plus difficile pour ceux qui avaient des systèmes de sécurité très fermés ou pour ceux qui n‘avaient jamais été formés pour le travail à distance. L’étude montre aussi que pour 50% des répondants, cette crise ne modifiera pas en profondeur leurs choix à moyen terme dans la gestion de leur système d'information, c’est assez étonnant car je pense que pour tous les métiers il y aura un avant et un après a ce confinement et peut-être que les DSI ne s’en rendent pas compte.

Télécharger l’étude « Les priorités de court et de moyen terme des DSI/CIO après la crise du Covid-19 » en cliquant ici.
L’étude XVDSI - Spoking Polls a été réalisée auprès de 52 répondants en septembre 2020. Cette 1ère vague sera suivie par deux autres vagues d’études en novembre/décembre sur les priorités 2021 et en janvier/février sur les enjeux de communication et de management du DSI.

le 12/11/2020

Maurin Soriano, SCIAM : « Les sociétés privées ont fait face »

Fondateur de la société SCIAM, cabinet conseil en innovation et transformation des organisations, Maurin Soriano est intervenu lors de la soirée de rentrée du XVDSI le 08 septembre dernier. Il a présenté les bénéfices de l’intelligence collective pour les entreprises et préconise un temps d’analyse et d’écoute terrain pour recréer des modalités de travail postcovid.

 

Le XVDSI – Quelle est l’activité de la société SCIAM dont vous êtes le président ?

Maurin Soriano - Nous sommes une société de conseil fondée sur le dialogue entre technologie et sciences humaines. Notre objectif est de résoudre les problèmes opérationnels de nos clients à travers une démarche pluridisciplinaire innovante regroupant des experts en sciences cognitives, intelligence collective et nouvelles technologies. Nous pensons que l’expertise doit revenir au centre de la proposition de valeur des cabinets de conseil notamment dans l’IT où l’augmentation des besoins clients et le business model de croissance des cabinets des années 2000 a eu pour effet de privilégier la quantité de ressource à sa qualité. Les experts en bout de chaîne ont souvent été déconsidérés et se sont tournés vers d’autres industries plus valorisantes ou vers des carrières de freelance. Nous voulons de ce point de vue réenchanter le conseil.

Le XVDSI – Et que proposez-vous aux entreprises ?

Maurin Soriano - Nous accompagnons nos clients sur deux grandes problématiques : comment faire travailler votre organisation de manière efficace en gardant les salariés engagés et Comment mieux servir vos clients pour rester compétitif.  Sur la première problématique, les modèles en place depuis 70 ans ont permis de construire des groupes stables et sous contrôle, ils se percutent aujourd’hui à un besoin d’innovation rapide et une demande d’autonomie et d’épanouissement salariale forte. Pour permettre une transition pragmatique nous développons dans un cadre académique et opérationnel des méthodes et techniques regroupées sous la bannière d’intelligence collective permettant d’accroitre l’efficacité des équipes, mais aussi d’augmenter l’adhésion et de renforcer l’engagement vis-à-vis des décisions à mettre en œuvre. Sur la problématique de comment mieux servir ses clients pour rester compétitif, nous travaillons sur deux approches conjointes. La première est purement digitale, nous accompagnons les DSI dans la structuration et la réalisation d’un écosystème d’applications permettant de rendre du service opérationnel dans un temps business acceptable. Nous traitons dans ce cadre des sujets allant de l’urbanisation de SI à la mise en place de plateformes et de modèles de datascience. La seconde est comportementale, nous nous sommes dotés d’une équipe d’experts en Science comportementale qui analyse les comportements réels des clients et proposent des dispositifs permettant de statistiquement les modifier.

Le XVDSI – Quelle a été la thématique de votre intervention auprès des membres du XVDSI ?

Maurin Soriano - Nous avons présenté ce qui était pour nous l’intelligence collective et pourquoi l’agrégation des sous-disciplines qui les constituent fait sens dans la résolution de problèmes clients. Nous avons également présenté le cadre historique, structurel et théorique de l’intelligence collective en rentrant dans le détail de quelques use cases pouvant être implémentés dans les entreprises des membres du XVDSI présents.

Le XVDSI – Quels sont les effets de la crise du Covid-19 sur les différents modes de travail ? Qu’observez-vous ?

Maurin Soriano - La covid-19 a une nouvelle fois mis en lumière la capacité des organisations humaines à s’adapter à des circonstances extraordinaires. Les sociétés privées ont fait face, en se prouvant à elles-mêmes parfois qu’elles étaient plus flexibles et résilientes qu’elles ne l’imaginaient. Une large partie de nos clients a par ailleurs réussi à maintenir son niveau d’activité et de commande. Maintenant il va falloir retrouver un mode stationnaire, sans doute hybride, efficace. Certaines entreprises ont pris des décisions assez abruptes de mon point de vue, profitant de l’opportunité pour annoncer des transformations radicales en annonçant vouloir passer en full télétravail par exemple ou en vendant leurs locaux, c’est sans doute trop rapide. Chez SCIAM nous avons mesuré que les salariés réagissaient de manière assez hétérogène vis-à-vis du télétravail. Il faudra à mon sens prendre le temps de l’analyse et de l’écoute terrain pour mener une transition progressive convergeant vers un système pérenne.

 

 

 

le 28/10/2020

Eric Ochs, Le XVDSI : « Le DSI doit devenir un communicant à la sortie de cette crise »

Le XVDSI vient de publier les résultats de sa première vague d’étude conduite auprès de ses membres et de son réseau. Eric Ochs, secrétaire général du XVDSI, ancien président du Monde Informatique (Groupe IDG), co-fondateur du site LeMagIT et acteur de la transformation digitale des entreprises avec Digital CMO revient sur les enjeux exprimés. Les résultats sont téléchargeables via ce lien.

 

Le XVDSI - Le XVDSI vient de réaliser une étude auprès de ses membres quels en sont les principaux enseignements ?

Eric Ochs - Tout d’abord il faut préciser que cette étude a été menée principalement auprès de nos membres et de leur réseau. Nous avons recueilli 52 réponses sur les 300 membres actifs et amis du XVDSI. C’est un nombre inférieur à la moyenne des 100 répondants dans les études sur les décideurs en entreprise mais comme le réseau du XVDSI est constitué majoritairement de grandes entreprises et d’entreprises de tailles intermédiaires, c’est un bon échantillon de référence. Le premier constat que l’on peut faire des résultats c’est que les DSI & CIO anticipaient dès début septembre, période durant laquelle nous les avons interrogés, une réduction significative de leurs budgets qui sera en moyenne de 81%. Nous savons qu’il n’est pas si facile que cela de baisser son budget IT en cours d’année pour des raisons contractuelles avec les principaux fournisseurs du marché. Donc par rapport aux tendances exprimées, je pense que la réalité se révélera inférieure aux tendances exprimées dans cette étude. Néanmoins le constat est là. Il y a une volonté de faire des économies mais aussi de revoir les priorités en matière d’investissement pour 2021.

Le XVDSI - Justement quels sont les priorités affichées ?

Eric Ochs - Dans cette étude, 40 % des personnes interrogées déclarent que la crise sanitaire leur impose désormais de revoir leurs priorités d’investissement. La crise n’a pas mis en défaut les systèmes d’informations des entreprises. Les investissements passés ont permis une forte résilience des infrastructures face à la crise, les DSI interrogés le soulignent. Sur les enjeux de l’après-crise, la transformation digitale et la migration vers le cloud qui offrent une agilité nouvelle à des entreprises qui doivent s’organiser différemment pour répondre à la demande des salariés en télétravail et en application collaborative sont en tête des priorités des DSI. Nous aurons l’occasion de préciser plus en détail ces priorités dans la prochaine vague de notre étude.

Le XVDSI - Quels sont les autres enjeux selon vous à la sortie de cette crise ?

Eric Ochs - La communication. C’est d’ailleurs un sujet qui domine dans leurs réponses données sur leurs enjeux à venir à deux niveaux : la communication interne et la communication de crise. Le DSI doit devenir un communicant à la sortie de cette crise. La crise sanitaire et la crise économique vont pousser les DSI en première ligne sur beaucoup de sujets. La communication avec les différents cadres opérationnels sur les services liés au distanciel, la communication avec les responsables digitaux et les directions générales pour un bon équilibre sur les choix entre usages digitaux et résilience technologique, la communication de crise face aux risques de sécurité ou de non disponibilité. C’est un défi pour des DSI qui sont plutôt formés à la culture du ROI de leurs choix. La transformation digitale des entreprises va les pousser au devant de la scène en interne et dans des situations de crise. Leurs réponses devront être teintées de pédagogie, de transmission et de confiance, pour une audience élargie par rapport au monde d’avant. Ce sera l’un de nos sujets de Think Tank pour 2021 au sein du XVDSI.

Télécharger l’étude « Les priorités de court et de moyen terme des DSI/CIO après la crise du Covid-19 » en cliquant ici.
L’étude XVDSI - Spoking Polls a été réalisée auprès de 52 répondants en septembre 2020. Cette 1ère vague sera suivie par deux autres vagues d’études en novembre/décembre sur les priorités 2021 et en janvier/février sur les enjeux de communication et de management du DSI.

le 15/10/2020

Benjamin Durand, Scasicomp : « 85% des entreprises souhaitent construire un cloud hybride »

Business Development Team Leader chez Scasicomp, Benjamin Durand est intervenu à la soirée de rentrée du XVDSI organisée le mardi 8 septembre au Rugby Club. Il revient sur les thèmes évoqués : la maitrise des coûts sur les plateformes de cloud public, sa vision des projets cloud portant sur la migration importante de données et l’IA dans les projets cloud.

 

Quelle est l’activité de Scasicomp ?

Depuis 1994, la société Scasicomp est spécialiste du data management on-premises et dans le cloud. D’année en année, en tant qu’intégrateur, nous avons enrichi notre offre pour couvrir tous les aspects de protection, de traitement, de monitoring, de partage et d’hébergements de données.

Et aujourd’hui plus précisément ?

Techniquement, nos offres concernent le stockage, la sauvegarde, les serveurs et la partie réseau. Depuis 2010, nous proposons également à nos clients de s’appuyer sur nous pour l’exploitation de leur infrastructure via notre offre B-Zen : des services managés sur-mesure. L’objectif est de les aider à se concentrer davantage sur leur valeur ajoutée et à consacrer moins de temps à l’exploitation quotidienne de leur plateforme.
Depuis 2015, Scasicomp a évolué en prenant non seulement en charge les plateformes traditionnelles et les datacenters mais également le monde du cloud public, via les acteurs américains et européens. Depuis 2017, les demandes de nos clients s’orientent de manière prépondérante vers le cloud hybride. De par notre expérience et selon les statistiques généralement constatées, 85% des entreprises souhaitent en effet construire un cloud hybride.

Quels étaient les thèmes de votre intervention auprès du XVDSI ?

Scasicomp a développé un large portefeuille d’offres. Nos solutions prennent notamment en charge les problématiques de protection de la donnée, de gouvernance de la donnée, de GDPR, de DevOps ou d’Intelligence Artificielle. C’est d’ailleurs ce dernier sujet que je suis intervenu lors de cette soirée du XVDSI : comment accélérer son développement dans l’IA tout en maitrisant les coûts sur les plateformes de cloud public ?

Et sur l’usage de l’Intelligence Artificielle et le cloud ?

Lors de la soirée du XVDSI, nous sommes partis du constat qu’il n’y a pas véritablement d’IA opérationnelle sans projet cloud. Or, aujourd’hui, seules les entreprises orientées sur la technologie, les GAFAM, ou les startups ont une véritable démarche IA possible car 100% de leurs données sont sur des plateformes de type cloud. Si on veut développer aujourd’hui de vrais projets autour d’IA, il faut des données hébergées sur des plateformes de type cloud
Pour les entreprises plus traditionnelles, les migrations de données massives n’ont pas encore eu lieu puisque 85% de nos clients nous demandent toujours des projets de type plateforme hybride. Les entreprises souhaitent que leurs données soient accessibles depuis le cloud mais pas forcément hébergées sur le cloud. Diverses raisons existent. La première raison est d’abord humaine. Ce modèle génère des craintes dues à son irréversibilité. Ces craintes sont également dues à la difficulté d’estimer des coûts précisément. Nous accompagnons d’ailleurs nos clients sur ces aspects. Nous partageons avec eux notre vision de l’infrastructure à venir en expliquant comment envisager le cloud avec par exemple des facturations à l’usage.

Quels sont les autres freins au développement du cloud selon vous ?

Le deuxième frein majeur à cette adoption massive des plateformes de type cloud est la gouvernance liée à la sécurité. Les clients maitrisent leur propre data center. Dès lors qu’ils ouvrent leurs données, ils acceptent alors de faire confiance à des tiers ou à des modèles novateurs. Ces derniers ont pourtant en l’apparence moins fait leurs preuves que des équipements traditionnels ayant peut-être une vingtaine d’années d’existence sur le marché ! Le troisième facteur est la gestion des dépenses. Ce facteur est extrêmement important. Aujourd’hui, les entreprises sont capables de refacturer de façon relativement précise les projets à leurs entités business. Cependant, dans le cloud, la base de référence est différente car certaines ressources sont communes. De ce fait, certaines sociétés s’interrogent sur leur modèle de refacturation interne.

Comment réduire le coût du cloud ?

Le discours « marketing » qui vise à attirer les clients vers ces plateformes est parfaitement rodé. La réalité financière est une autre réalité. Scasicomp s’est lancé sur ce marché en 2015. Notre démarche est de comprendre parfaitement les besoins de ses clients. Nous leur proposons ensuite une plateforme customisée. Nous ne proposons pas de solution prête à l’emploi mais uniquement du sur-mesure. Notre socle de travail est le modèle des 6 R. Les 6 R font référence à Rehost, Replatform, Repurchase, Refactor, Retire, Retain. Le Rehost, plus communément appelé IaaS (Infrastructure-as-a-Service), constitue la mise en œuvre la plus couteuse. Elle est plus onéreuse que le PaaS (Platform-as-a-Service) et le SaaS (Software-as-a-Service) par exemple.
Les DSI doivent s’interroger service par service pour définir leurs besoins et choisir ensuite le bon modèle. Dans ce contexte, l’IA n’échappe pas à la règle. Il faut éviter de concevoir des plateformes avec une vraie beauté technologique qui plait aux ingénieurs. Il faut plutôt coller aux besoins du métier en étant dans une dynamique de méthodologie agile et de co-conception. Ce constat s’applique à l’IA mais de façon plus globale à tous les projets cloud. Le cloud public est constamment sous tension entre compétitivité, rentabilité, concurrence avec des prix qui évoluent fréquemment et des modèles de consommation qui se réinventent. Le meilleur moyen de suivre cette évolution est de se faire accompagner par un acteur comme Scasicomp qui a des cellules de veille technologique et financière sur ces sujets. Scasicomp est notamment doté d’outils de finance opérationnelle nous permettant de suivre l’évolution des coûts et d’éviter les dérives sur les budgets prévus.

Site web : https://www.scasicomp.com/ 

le 28/09/2020

Lex Paulson : « L’intelligence collective n’est pas un logiciel mais un phénomène naturel qui existe en chaque équipe »

Intervenant le mardi 8 septembre au Rugby Club pour la rentrée du XVDSI, Lex Paulson revient sur l’intelligence collective, thème principal de son propos, mais aussi sur les défis et opportunités créés par la crise du Covid-19. Lex Paulson est le directeur exécutif de l'Ecole d'intelligence collective à Université Mohammed VI Polytechnique (Maroc) et associé/consultant en intelligence collective chez SCIAM.

 

Quels ont été les thèmes de votre intervention auprès du XV DSI ?

Les enjeux de l’intelligence collective dans ce contexte très éprouvant de collaboration à distance. J’ai voulu faire passer trois principaux messages. Tout d’abord, travailler en intelligence collective ne consiste pas à importer des méthodes d’ailleurs. L’intelligence collective n’est pas un logiciel mais un phénomène naturel qui existe en chaque équipe mais qui peut être renforcé ou ignoré selon le style de collaboration. Le deuxième message est comment renforcer cette intelligence collective. Il y a quand même des apprentissages, des domaines scientifiques regroupés au sein de la science de l’intelligence collective qui rassemble la science cognitive, la science organisationnelle et la science de facilitation pratiquée en entreprise pour la gestion de conflit ou la démocratie participative. Il existe donc des apprentissages scientifiques au service des DSI pour une meilleure gestion de leurs équipes et pour renforcer ce phénomène naturel. Le troisième message est que ce contexte du Covid nous donne à la fois de grands défis mais aussi de grandes opportunités.

Quels sont justement ces défis et opportunités ?

Le grand défi est que l’on a beaucoup d’informations sociales et de communication non verbales entre êtres humains qui peuvent mettre hors contexte les informations techniques qui circulent. Avec le télétravail, le grand risque est que toutes ces communications non verbale qui transmettent l’attrait de chacun ou l’humeur des membres de l’équipe risquent de diminuer. Le grand objectif pour les équipes agiles travaillant de façon collaborative au quotidien est de compenser cette diminution d’information sociale par des méthodes de facilitation et de réunions collaboratives pour faire émerger ces informations qui se perdent lors de ce travail à distance. Et donc j’ai partagé quelques idées et principes de gestion d’équipe qui utilisent certaines méthodes scientifiques pour faire émerger ces informations cruciales au bon fonctionnement de l’équipe.

Les nouveaux outils de télétravail, de travail collaboratif ou encore de visioconférences vous paraissent-ils suffisants ou attendez-vous davantage de la technologie ?

Il faut toujours situer la technologie dans son propre contexte. Les visioconférences sont très bien pour des présentations mais pas pour le cerveau car elles le fatiguent en raison de petits décalages entre l’image et le son alors que notre cerveau est fait pour mettre ces informations en cohérence. C’est également fatiguant de se voir dans les vidéoconférences parce qu’en principe dans les discussions on voit les autres mais pas soi-même. Cela peut avoir un effet déconcentrant sur les participants. Et surtout, ne pas se voir vraiment dans les yeux peut être déstabilisant inconsciemment pour nos cerveaux. Il faut comprendre les effets psychologiques et neurobiologiques pour appréhender les bons ou mauvais usages de ces technologies.

Site web du Sciam : https://sciam.fr/fr/
Site web de l'UM6P intelligence collective  : https://sci.um6p.ma/

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